Edito
Juillet 1816 : comme dans beaucoup d’aventures, tout est parti d’un rêve de jeunes. Vous le savez sans doute déjà, nos jeunes maristes font ensemble la promesse de Fourvière alors qu’ils ont à peine plus de 25 ans ! Aujourd’hui c’est un âge où l’on se cherche encore souvent, avant de faire le grand saut et de fonder une famille. Eux avaient déjà un désir affirmé de la fonder, leur famille : une famille ouverte et universelle, placée sous le signe de Marie.
Juillet 2016 : nous allons faire mémoire ensemble. Faire mémoire, dit-on, c’est rendre le passé présent. Nous pouvons donc aujourd’hui nous réjouir pour cette famille et contempler ses réussites. Elle a certes pris de l’âge, mais elle a aussi parcouru les continents, donné du fruit à travers des voyages et des missions. Et force est de constater qu’elle parvient encore à mobiliser les jeunes, qui, comme ceux que nous côtoyons à Fourvière, « Dare to dream », osent rêver.
De quoi rêvent-ils ? Peut-être que la famille sache un peu plus et un peu mieux les écouter, prendre en compte leurs idées et leurs attentes, à la manière de ces entreprises qui pratiquent aujourd’hui le « Reverse Mentoring » et qui affectent ainsi aux dirigeants expérimentés un mentor qui n’est autre qu’un jeune salarié. Peut-être rêvent-ils aussi que cette famille mariste sera encore là dans deux cents ans, fortifiée d’une promesse renouvelée en juillet 2016.
À une moindre échelle c’est aussi le vœu que je fais pour notre revue Regards Maristes qui fête cette année ses 10 ans et qui va bientôt faire peau neuve pour repartir à l’assaut de ces dix prochaines années avec une nouvelle jeunesse. Nous serons ravis de vous faire découvrir cela à l’occasion du prochain numéro, celui de la rentrée.
En attendant, et à travers cette édition spéciale de RegardsMaristes, partageons ensemble cet esprit de fête et de gratitude pour ces jeunes de 1816 comme pour ceux de 2016. Ils sont porteurs d’espoirs.
Florent Nouschi, Mariste laïc