Dans notre France européenne, le déclin des religieux semble inéluctable, en particulier pour ceux dont nous sommes les plus proches, les pères maristes. « Qui enverrai-je ? » demande Marie…
La formation nous apparaît comme un levier tout à fait pertinent, et important. En particulier dans les institutions maristes : notamment les établissements scolaires et le Centre Culturel et Spirituel Mariste (CCSM) de Toulon. Former les membres des communautés éducatives et du CCSM à l’histoire et à la spiritualité mariste, à la dynamique mariste, à cette façon particulière de vivre l’Evangile dans l’Eglise, présente un enjeu considérable. Une institution est mariste non par son titre, mais par sa vie, et donc la vie de ses acteurs.
Enjeu de la formation, enjeu aussi de la communication. A la mesure de ses moyens, notre association consacre beaucoup d’énergie à la revue « Regards Maristes », revue de qualité, qui réjouit ses lecteurs, et qui continuera à vivre.
De la même façon, nous sommes en lien avec les maristes d’Europe…
Tout ceci est signe de vie, œuvre de Marie présente au début de l’Eglise comme à la fin des temps, c’est-à-dire pour nous aujourd’hui. Et aujourd’hui s’applique aussi bien aux débuts de l’Eglise comme à la fin des temps. Notre conviction, c’est que cette Eglise accompagnée par Marie, pour le 21ème siècle, est débutante, commençante, recommençante ; nous avons à la vivre ainsi, c’est bien ce qui motive notre engagement dans cet outil qu’est notre association.
Et pour bien vivre, notre association a besoin de membres, de la fidélité des anciens, et aussi des nouveaux qui, voyant ici de la lumière (celle du Seigneur, nous l’espérons), désirent apporter leur propre flamme, reçue le jour de leur baptême.
Deux nouveaux membres ont rejoint le comité d’animation. C’est une joie, signe de vie, de même que le travail avec la tutelle des établissements maristes et les « Maristes en Education ».
Une très bonne rencontre début février à Toulon avec des maristes locaux me donne à penser que la vie de l’Evangile à la manière de Marie, dans sa tendresse, son ouverture à l’amour de Dieu, au don de Dieu ont encore un avenir, et que le plus beau reste à vivre.
Alors, mes amis, d’un seul cœur, unis dans la prière, d’un seul cœur, avec Marie mère de Jésus, mère de Dieu, continuons à guetter les signes de l’Esprit.
Bernard Fenet