Edito
A l’heure où j’écris ces lignes, Christ est ressuscité…
Et pourtant nous sommes en Carême,
Et pourtant on ne parle que de corona virus, de guerres, de conflits sociaux, de prédateurs sexuels, de destruction de la planète…
Et pourtant, Satan, le diable, le diviseur, le tentateur qui nous fait miroiter les paillettes du pouvoir politique, de la magie technologique, voire de l’intervention des anges, redouble d’activité, d’activités.
Mais voilà, notre confiance est dans le Seigneur qui a vaincu la mort une fois pour toutes.
Dans la dynamique d’éternité de notre baptême, nous pouvons accueillir sa miséricorde, comme Pierre au temps de la Passion, après son triple reniement.
Notre chance n’est pas notre excellence mais notre capacité à ouvrir les bras et les mains pour accueillir le pardon de Dieu, la tendresse de Dieu, l’appel de Dieu à aimer comme il aime, à servir comme il sert.
Confiance ; amour de charité. La 3ème composante de notre dynamique est l’espérance, espérance active de la venue du Royaume que nous sommes invités à accueillir et annoncer comme « proche de nous » (Mc 1,15).
Je vous offre avant de finir cette réflexion du supérieur Général dans sa lettre de ce mois : »Si nous servons les gens, c’est d’abord parce que Marie nous a appelés à suivre son Fils comme elle l’a fait elle-même. Notre charisme est un «appel gracieux» de Marie à «porter son nom». Notre action est authentique dans la mesure où elle trouve dans notre charisme sa lumière et sa raison d’être.«
Joyeux carême.
Bernard FENET